L’économie est physique
La densité de flux d’énergie permet l’économie de travail.

Il n’y a jamais eu de monnaie publique inter-pays.

En favorisant la production permettant de transformer la nature, les centrales au thorium permettront un meilleur niveau de vie, base d’une croissance démographique.

L’Économie comme Science de Développement Social (flèche du bas pour avancer) :
https://ecoreel.fr/ftp/2018-05EconomieScience.sozi.html
https://archive.org/download/EconomieReelle/2020-01%20%C3%89conomie%20R%C3%A9elle.ogv

Sources de mes sites web :
https://archive.org/download/SauveLiberlog/economiesgbases.tar.7z
https://archive.org/download/SauveLiberlog/GLOBE.7z

Matthieu GIROUX
(33) (0) 2 23 46 06 54 (France)

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La monnaie est privée en 2016
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Article mis en ligne le 3 janvier 2017

par Matthieu Giroux

La monnaie est actuellement privée. Lorsque la Banque Centrale Européenne crée de l’argent, c’est suite à une demande d’emprunt dans une banque privée. Les états empruntent aux banques privées, selon le traité de Lisbonne. La monnaie est créée par l’emprunt lorsque la banque n’a plus d’argent à prêter.

Quant aux taux d’intérêt, c’est ce qui rapporte à la banque privée. Pour éviter que la banque privée s’accapare trop d’argent, on lui demande de détruire l’argent qu’elle a créée, qui est rendue par l’emprunteur. Du coup toutes les banques ont augmenté leurs taux d’intérêt. Au lieu d’avoir des taux d’intérêt compris entre 0,5 et 1 %, les banques prêtent de à partir de 3 % par an. En effet les taux d’intérêt rapportent à la banque entre 30 à 100 % du prêt, si elle a fourni un prêt revolving.

Que fait la banque avec les intérêts rendus ?

Elle spécule avec. Spéculer consiste en fait à créer de l’argent avec de l’argent. En effet les Sociétés Anonymes peuvent créer de l’argent avec leurs actions. Leurs actions prennent de la valeur. Un jour, la finance enlève tout, surtout lorsque des petits actionnaires, qui voyaient eux sur le long terme, cotisent réellement à la société en question.

Il n’y a que rarement création de production industrielle, avec la monnaie privée. En effet, les industries ont une vision à long terme, incompatible avec la création d’argent à court terme. Ainsi, depuis 1973, lorsque Pompidou et Giscard ont décidé de privatiser la Banque de France, les industries décroissent.
Alors, pendant les années 1980, le PIB a associé les services à la production, alors que les services sont sensés aider à la production. On parle maintenant d’industrie des services et de la finance, alors qu’il y a trop de services devenant des boulets pour les industries. Ainsi les sociétés de services sont sur-favorisées par l’état, alors qu’elles ne produisent aucune richesse tangible. Ainsi beaucoup d’entreprise de logiciels refont le logiciel de la voisine, moins bien fait, pour vendre la copie aux collectivités au prix de fabrication. Alors les industries décroissent encore.

L’alternative à la monnaie privée n’est pas réellement les monnaies locales, qui interviennent lorsque la monnaie privée a perdu toute sa valeur productive, car la monnaie doit avoir comme référence la production industrielle. L’alternative à la monnaie privée est donc la monnaie productive publique, qui appartient à l’état et lui rapporte du 100 % à taux zéro lors d’une création monétaire. Ainsi la dette est facilement remboursée. Aussi, c’est le retour aux grands travaux planifiés sur le long terme.

Il ne faut surtout pas nationaliser les banques privées telles quelles, comme le raconte Mélenchon. Il ne faut pas, selon le FN, payer la dette en franc, puisque la dette appartient largement aux banques de nos pays. En effet, seul 3 % de l’argent circule dans l’économie réelle. L’argent n’a plus de valeur productive. Il s’agit de créer une banque nationale qui crée l’argent, après avoir fait le ménage dans les banques. Il s’agit de revenir à une séparation stricte des banques de dépôts qui représentent les 3 %, en les séparant des 97 % des banques financières qui tomberont en faillite. Celui qui a demandé à fusionner les banques, c’est Jacques Delors, qui a voulu faire venir l’argent parce qu’il ne lui appartenait pas, détruisant alors les industries.